Depuis la réception le 11 avril 2021, des premières doses de vaccins contre la Covid-19, le gouvernement camerounais à du mal à faire accepter la campagne de vaccination par les populations. Le vaccin AstraZenca, fait d’ailleurs l’objet de nombreuses critiques au sein de la population.
Barrer la route à la COVID-19, fait depuis plusieurs mois, l’objet des discours des autorités camerounaises. Lesquelles autorités ont décidé de l’introduction du vaccin anti-covid au Cameroun. Mais d’après plusieurs camerounais comme le Docteur Armand Nghemkap, médecin urgentiste en service à Paris, « La vaccination montre déjà ses limites en Europe avec la survenue des effets indésirables dans des proportions inattendues jusqu’alors. En outre, l’efficacité de certains vaccins restent hypothétique du fait de leur conception dans la précipitation.»
Entre effets secondaires et coûts exorbitants de vaccins, de nombreux camerounais préconisent la prise en compte des solutions endogènes. Selon le Docteur Armand Nghemkap : « Loin des campagnes de vaccination contre la Covid-19 qui ne sont pas à ce jour à sa portée, l’Afrique doit demeurer libre de toute pression internationale et développer sa pharmacopée. L’Afrique a bien résisté jusqu’à présent à cette pandémie en ayant confiance à son potentiel humain immense. Elle doit continuer sur cette voie en améliorant et en développant son système sanitaire et sa pharmacopée traditionnelle. La médecine traditionnelle africaine est une alternative non négligeable aux multiples solutions européennes qui ont montré leurs limites notamment face à l’émergence des variants de la Covid-19. »
Un message qui semble être suivi par le gouvernement camerounais. Le 8 juillet dernier, le Dr Manaouda Malachie, ministre camerounais de la santé, a homologué pour une durée de 3 ans les produits de quatre chercheurs camerounais pour lutter contre la Covid-19.
