Sable fin et blanc, forêt de gratte-ciels, eau cristalline et dunes à perte de vue… Dubaï représente depuis plusieurs années maintenant ce qu’on qualifierait de paradis sur terre. Avec du soleil toute l’année (environ 30°) et plein d’avantages comme l’absence d’impôts sur le revenu et la mixité culturelle des habitants, Dubaï attire les célébrités du monde entier toute l’année. Dubaï offre la possibilité à tous ces visiteurs et/ou résidents de s’épanouir grâce aux divers moyens mis en jeu pour leur épanouissement. De ce fait, la plus grande catégorie de célébrités à s’envoler vers Dubaï est celle des influenceurs(euses).
Très suivies sur les réseaux sociaux, les influenceuses sont très souvent à l’affût des meilleurs cadres pour leurs photos et vidéos qu’elles publient dans les réseaux sociaux en vue d’entretenir leur fan base. Elles y exposent leurs corps parfaits, leurs vies de rêve et richesses. Sans trop savoir ce qu’elles font réellement, les internautes se demandent souvent d’où provient tout l’argent que ces dernières exposent. En Afrique, et au Cameroun en particulier, les théories fusent de partout. Entre la vente d’organes, les promotions canapés et coups bas entre pairs, les abonnés ne tarissent pas d’idées. Ainsi accablées, les influenceuses s’envolent donc vers Dubaï se ressourcer afin de revenir plus fortes… ou plus riches. Car oui, le constat a été fait au sein de l’opinion publique qu’après leurs voyages au sein de l’émirat, les influenceuses s’affichent avec de plus gros projets, de nouvelles voitures. Cependant, il y a quelques jours un buzz a fait le tour sur toile incriminant lesdites influenceuses de prendre part à des pratiques obscènes pour avoir de l’argent. Il s’agit de l’affaire de Porta Potty. Depuis lors, toute leur richesse exhibée est étroitement reliée à l’affaire des Porta Potties (entendez toilettes publiques ambulantes) avec les milliardaires dubaïotes et autres. Et pourtant, rien ne justifie ce lien rapidement établi car, comme plusieurs semblent l’oublier, ces influenceuses sont également égéries de marque de vêtements, de cosmétique, de produits capillaires, etc. Leurs multiples contrats signés avec les institutions et grandes marques et leurs divers investissements personnels sont (malheureusement) relégués au dernier plan.
Qu’adviendra-t-il de nos jeunes sœurs qui les prennent pour modèles ? De ces jeunes filles qui rêvent de grandir et avoir tout ce que possèdent leurs ‘idoles’ ? Telles sont les questions que se posent des milliers de camerounais inquiets du devenir de cette jeunesse déjà en décadence… Il faudra très vite développer des systèmes de protection et de sensibilisation de cette jeunesse au sujet de la vie facile et le gain rapide si on ne veut pas se retrouver dans une société exclusivement remplie d’adeptes de pratiques Porta Potties dans les années à venir.