La diaspora camerounaise est très très enthousiaste à investir au Cameroun, mais elle fait malheureusement face à d’énormes blocages. Parmi ces blocages, la flambée des prix à l’importation.
« J’ai vécu une très mauvaise expérience au port de Douala en début d’année. J’ai envoyé des engins au pays pour développer une plantation dans le département du Moungo, mais les tracasseries administratives m’ont obligé à abandonner ces engins au port » ainsi s’exprime Élie Bialeu Tatcha, jeune ingénieur agronome camerounais vivant en Allemagne. Élie dit avoir voulu répondre à la main tendue des pouvoirs publics camerounais, qui invite avec insistance sa diaspora à venir investir au pays. « Malheureusement le gouvernement camerounais, semble, n’avoir pas défini une politique d’accompagnement pour encourager sa diaspora. Entre prix élevés à l’importation et corruption, nous ne pouvons que nous décourager. » S’indigne-t-il.
La question de flambée des prix à l’importation, préoccupe même les entreprises locales. En effet, celles-ci menacent de cesser toute activité au 1er janvier 2022.
A l’issue d’une concertation tenue à Douala le 9 novembre 2021, Célestin Tawamba, président du Groupement inter patronal du Cameroun GICAM, explique que les prix des marchandises sont de plus en plus élevés à l’importation, mais sur place on assiste à une multiplication des textes règlementaires contreproductif qui induisent un renchérissement des coûts de production des entreprises. Et faute de se réajuster, « les entreprises envisagent
purement et simplement l’arrêt des activités d’importation et de production au premier janvier 2022 «
