La jeunesse camerounais est désormais très connecté et déborde d’idées et d’énergies pour initier. Chaque jours, de nombreux projets voient le jour, mais très peu tiennent longtemps. Entre difficultés de financement et mauvaise lecture du marché, bon nombre de start-up camerounaises semblent être programmées pour échouer.
Au Cameroun, les start-up poussent comme des champignons. Mais très peu traversent le cap du lancement. La faute à plusieurs paramètres. Jan-Pier Ouadjie, camerounais, expert en stratégie de performance organisationnelle et de l’efficacité personnelle, pointe un doigt accusateur sur « la faiblesse de la formation des entrepreneurs» de son pays. Pour lui, beaucoup entrent dans l’entreprenariat parce qu’ils ont une relation qui occupe une position stratégique dans une structure, « ce qui leur permet de gagner des marchés. Mais quand cette relation perd le poste, ils restent avec des entreprises agonisantes sous la main ».
A coté de ses entrepreneurs opportunistes, le Cameroun compte également de nombreux entrepreneurs par conviction. ceux-ci, selon Jan-Pier Ouadjie, manquent malheureusement de formation. « Beaucoup ont l’idée et créent directement les start-up. Pourtant il faut plus que ça. Quand on a l’idée, il faut arriver au projet. Quand on a le projet, il faut le maturer. Quand on la maturé maintenant il faut le tester. En industrie on parle de prototype. Le prototype qui n’est pas le produit fini. Mais il permet déjà d’avoir un retours des clients. Afin d’améliorer et de mettre sur le marché notre offre. Il est aussi important de se former pour réussir pleinement le lacement de son entreprise. Le capital humain mérite également d’être bien former. Malheureusement, même dans les centres de formations professionnels du Cameroun, les formations sont trop académiques. Il faudrait aussi y ajouter le problème de rareté de financement et le manque de vision de la part des jeunes start-uppeurs.»
Pour beaucoup d’experts camerounais, une bonne politique d’accompagnement de ces idées novatrices de ces jeunes, devrait être définie par le gouvernement en place.